Colporteurs

1954 Marchand de tapis

A Paris

" A Paris dans mon quartier, le 5ème arrondissement en limite du 13ème, quand rues et trottoirs n'étaient pas encore engorgés d'automobiles, on voyait déambuler des petits négociants (marchandes des quatre saisons, marchands de glaces et de marrons ...) ainsi que des artisans avec leurs ustensiles."

  cependant 

 

" ... le seul colporteur que j'aie entrevu dans l'embrasure de la porte de notre appartement était maghrébin.

 

C'était l'un de ceux qui arpentaient toutes les artères et grimpaient tous les étages jusqu'aux plus élevés, une palanquée de tapis sur les épaules, un peu à la manière de chiliens arborant des panchos à plusieurs couches.


La population les dénommait des « monzamis », reprenant ainsi la formule de politesse cordiale dont usaient ces colporteurs de l'autre bord de la Méditerranée avec leurs prospects, en conservant la phonétique originale.

 

Je pense qu'il entrait moins de connotation raciste antagoniste dans une telle dénomination qu'une certaine forme de cette condescendance bienveillante dont faisaient montre les Français de la « métropole » de cette époque à l'égard des Français de nos protectorats et de nos colonies."

 

 

Métiers ambulants parisiens (source : Parisienne de Photographie)

 

 

 

 

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Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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