Baby-boomer
Graffitis
1956 La faucille et le pinceau
"Ce titre en forme de détournement du symbole communiste de la faucille et du marteau a deux justifications : d’une part, la vie politique et sociale inspire les auteurs des graffitis des années cinquante et soixante; d’autre part, le pinceau trempé dans le pot de peinture demeure l’outil de base du graffiteur."
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"En ce qui concerne le choix de l’année 1956 pour évoquer une période qui s’étend sur quelques deux décennies, il tient au fait que cette année-là, le parti communiste, dont les militants sont de grands diffuseurs de messages muraux (affiches comme graffitis) tient encore la tête au palmarès des partis (26% des suffrages aux élections)."
"Alors que la « guerre froide » fait rage, la faucille et le marteau sont très présents sur les murs de Paris. Les militants déclinent leurs récriminations autour du refus de la présence américaine en France (« US go home ») et contre les guerres coloniales (« paix en Indochine » a précédé « paix en Algérie » et sera suivi de « paix au Vietnam »). Les tenants du « monde libre » rétorquent « les cocos à Moscou »."
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"les cris de ralliement et mots d’ordre d’aujourd’hui ont quasiment déserté nos murs pour s’approprier la toile, ses blogues, ses sites, ses réseaux sociaux et … leurs murs virtuels.
Une illustration récente de l’efficacité de ce nouveau média nous a été donnée en 2011 lors du « printemps arabe »."
Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer
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