Auberge de jeunesse

Personnes à vélos avec sacoches
Ajistes des années 30

"Les auberges de jeunesse naissent en France au début des années trente sous l’impulsion de Marc Sangnier. Léo Lagrange, sous-secrétaire d’État aux sports et aux loisirs du gouvernement de Front Populaire les promeut en invitant les municipalités à créer les «gîtes d’étapes» nécessaires à l’accueil d’une population désormais gratifiée de deux semaines de congés payés.

A cette époque, les ambitions du «mouvement ajiste» ne se limitent pas à proposer des asiles abordables aux jeunes voyageurs; elles visent aussi à prodiguer une certaine forme d’éducation, à impulser un certain style de vie dans lequel s’établit un rapport fraternel à l’autre et une manière d’appréhender le monde."

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"Vingt ans plus tard, en 1956 donc, la durée des congés payés est portée à trois semaines. C’est aussi l’année où les courants d’obédiences catholique et laïque se regroupent au sein de la Fédération Unie des Auberges de Jeunesses (FUAJ), un regroupement qui ne durera que jusqu'en 1960, année à partir de laquelle se reconstituera un second réseau, la Ligue Française pour les Auberges de Jeunesse (LFAJ)."

Vélosolex S2200 de 1962
Vélosolex S2200 de 1962

"Durant les congés scolaires de l'été, les auberges sont nombreuses car une proportion significative d'entre elles utilisent les locaux scolaires laissés vacants. Situées à quelques dizaines de kilomètres les unes des autres, elles autorisent donc le recours à des modes de locomotion autres que l’automobile. Les randonneurs, les marcheurs ne sont pas légion mais l’auto-stop, alors assez communément pratiqué, et les deux roues, motorisés où non, constituent des modes courants pour aller d’une auberge à l’autre.

 

Pour moi, ce sera avec le Vélosolex que mes parents viennent de m’offrir."

Textes entre guillemets extraits de l'Abécédaire d'un baby-boomer

 

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